Le gouvernement français a mis en place un système pour aider les gens à rénover leur maison. Il existe trois services : France Renov’, MaPrimeRénov’ Sérénité, et Mon Accompagnateur Rénov’. Mais certaines organisations contestent le dernier service, car elles pensent qu’il n’est pas équitable pour les consommateurs.
Un outil pour aider les propriétaires dans leurs efforts de rénovation énergétique
Le gouvernement français a fait de l’amélioration de l’habitat privé une priorité dans ses efforts pour lutter contre le changement climatique, et il a mis en place un système pour aider les propriétaires qui veulent entreprendre des travaux de rénovation énergétique chez eux. Les trois services sont France Renov’ (service d’information et de conseil), Mon Accompagnateur Rénov’ (service d’accompagnement), MaPrimeRénov’ Sérénité (aide financière).
En aidant à la mobilisation des aides financières et en orientant les propriétaires vers des professionnels compétents, le service France Rénov’ vise à donner à chacun un accès égal à l’information et à l’aide tout au long de son projet de rénovation. Il existe environ 450 « Espaces Conseil France Rénov' », un numéro de téléphone national (0 808 800 700) qui permet de joindre les conseillers
Le service ‘Mon Accompagnateur Rénov’ permet d’avoir un interlocuteur de confiance qui assurera un suivi pluridisciplinaire (technique, administratif, financier, et même social si nécessaire) tout au long du projet pour les ménages.
Le dispositif Mon Accompagnateur Rénov’ est contesté
Le dispositif Mon Accompagnateur Rénov est soumis à des contestations si l’initiative du gouvernement est généralement acceptée. Selon le site QueChoisir, de nombreuses organisations se sont associées pour exprimer leur mécontentement.
Cette collaboration regroupe Amorce, l’Association des conseils locaux pour la transition écologique, l’Anil, l’Agence nationale pour l’information sur le logement, le Cler, le Réseau pour la transition énergétique, et la Fédération nationale des conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement. Les signataires souhaitent un suivi renforcé de Mon Accompagnateur Rénov dans l’intérêt de l’équité envers les consommateurs.
Les organisations craignent que le service ne soit pas assez transparent et qu’il y ait un manque d’informations sur les prix pratiqués par Mon Accompagnateur Rénov’. Elles craignent également que le service ne soit pas impartial, car il est en partie financé par les entreprises qu’il recommande.
Le gouvernement a réagi en disant qu’elle s’engage à garantir que le service est équitable et transparent, et qu’elle continuera à travailler avec les organisations pour répondre à leurs préoccupations.
Ils demandent également que « l’indépendance et la neutralité de ce manuel » soient maintenues, ainsi que « l’absence de tout lien avec les entreprises de travaux, les fournisseurs d’énergie ou toute structure ayant un intérêt dans un équipement, une solution technologique ou une situation professionnelle particulière. »
L’association conteste également l’idée que le projet ne permette pas de se rendre dans les espaces conseils de France Rénov’, qui sont, selon elle, les mieux placés pour informer gratuitement et objectivement les particuliers et déterminer si un guide Rénov’ est nécessaire. Ce passage obligatoire par France Rénov’ permettrait également d’éviter que des entreprises peu scrupuleuses ne démarchent les ménages.