Pourquoi interdire le chauffage en bois ?

Le chauffage au bois, qu’il soit d’appoint ou principal constitue un polluant pour l’air. La qualité de l’air est en jeu si l’on utilise le bois comme chauffage. Contributeur d’émissions d’environ 4000 tonnes de particules PM 2,5 par an, ces fumées peuvent nuire à la santé. Dans certaines zones de la France comme la région Île-de-France,…

Pourquoi interdire le chauffage en bois ?

Le chauffage au bois, qu’il soit d’appoint ou principal constitue un polluant pour l’air. La qualité de l’air est en jeu si l’on utilise le bois comme chauffage. Contributeur d’émissions d’environ 4000 tonnes de particules PM 2,5 par an, ces fumées peuvent nuire à la santé. Dans certaines zones de la France comme la région Île-de-France, l’arrêté préfectoral n° 2 013 084 002 du 1er janvier 2015 porte sur la mise en œuvre du Plan Protection de l’atmosphère. En effet, une étude sur l’évaluation de l’impact des feux de cheminée sur la pollution de l’air a été faite. Le verdict était sans appel et l’usage d’appareils de chauffage polluants pourrait être interdit. À part la région d’île de France, la vallée de l’Arve dans la Haute-Savoie est aussi concernée par cette situation.

Les nouvelles réglementations concernant les feux de bois

L’article 23 de l’arrêté du 22 janvier 1997 réglemente l’utilisation des feux de cheminée dans Paris intra-muros. Cette réglementation stipule bien que la combustion de tous déchets ou de combustibles solides avec une teneur en cendre supérieure à 20 % ou avec un pouvoir calorifique inférieur à 6,38 kW (5 500 kcal/kg) est interdite. Cette interdiction concerne aussi les matières avec une teneur volatile supérieure à 15 %. En gros, cette réglementation concerne le bois et les éléments utilisés pour un chauffage avec des produits dérivés du bois, quelle que soit sa forme.

Les appareils et systèmes de chauffages les plus polluants

L’utilisation de bois sec avec un taux d’humidité inférieur à 20 % fait l’objet d’une autorisation, mais avec quelques conditions. En effet, l’usage du bois pour chauffage n’est pas accordé que si la combustion de la matière utilisée ne provoque pas d’éventuelles nuisances pour le voisinage. voir la marque Oliger, le fabricant de poêle à bois en faïence pour des exemple de modèles.

Ces nuisances peuvent s’agir de gênes respiratoires, visuelles ou sanitaires causées par les fumées. Il peut arriver aussi que ces nuisances fassent référence aux traces noires sur les murs ou autres. Les appareils faisant partie du classement sont les poêles et les cheminées à foyer fermés qui sont utilisés comme chauffage d’appoint ou à titre d’agrément, mais avec un rendement thermique inférieur à 65 %. On parle de cheminée à foyer ouvert, quand le bois brûle librement sans confiner la combustion du bois utilisé pour ralentir sa flambée et en récupérer la chaleur espérée.

Insert de cheminée comment le choisir ?

L’insert de cheminée s’installe à la construction ou en rénovation en remplacement du foyer ouvert (foyer à l’âtre) existant. Choisir d’installer un insert permet de diminuer sa consommation de bois par 5. En rénovation, il permet de garder le charme de la maison tout en se chauffant au bois.

Quelles sont alors les consignes à respecter ?

Pour limiter la restriction en matière d’utilisation de bois pour le chauffage, il faut suivre quelques consignes. Pour un usage adapté d’un foyer à bois, le type de bois utilisé doit être à l’état naturel tranché. Ce dernier peut être déchiqueté en morceaux ou en copeaux même les écorces. Pour pouvoir utiliser convenablement le bois comme source de chauffage, il faut que ce dernier soit aussi des résidus de l’industrie de bois, mais ne doit pas être imprégné d’une substance quelconque. Il convient aussi de procéder à une vérification du règlement de copropriété et/ou de bail portant sur l’interdiction des feux de cheminée dans l’appartement ou la maison afin d’éviter les litiges. Sur le plan sécurité, les locataires et les propriétaires doivent aussi vérifier auprès de leur fournisseur d’assurance s’ils seront couverts en cas de quelconque dommage causé par un feu de cheminée.

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